Intervention de Thierry Lepaon

secrétaire général de la CGT

 

 

Cher(e)s Camarades,

 

D’abord merci pour votre invitation.

 

Venir à un congrès des Cheminots est pour moi à la fois un honneur et un plaisir.

 

Un honneur d’abord.

 

C’est l’honneur d’être invité et d’être présent au congrès d’une des grandes fédérations, j’allais dire d’une des fédérations historiques de la CGT.

 

Je crois que si dans le poste de Secrétaire général de la CGT, on ressent le poids de l’histoire, c’est le même poids de l’histoire que nous pouvons ressentir dans cette Fédération.

 

Je ne peux pas oublier, par exemple, que dans une ville qui m’est chère, au début du mois prochain, j’irai inaugurer une place Pierre Semard.

 

C’est le résultat d’années de lutte des cheminots et de l’interprofessionnel à Caen. Ce sera aussi l’occasion de rendre hommage au combat de toutes les cheminotes et de tous les cheminots pour la libération de la France.

 

Dans ma Normandie natale, nous savons ce que nous leur devons.

 

Nous savons également ce que la Nation doit à celles et ceux qui ont construit le réseau ferré dans notre pays depuis le deuxième tiers du 19e siècle.

Ils ont façonné l’image de notre pays, contribué à son développement et à son rayonnement.

Dans nos départements, nous savons combien ils ont contribué au désenclavement, au progrès.

C’est d’ailleurs aussi lorsque des lignes ferment, ne sont plus entretenues, lorsque la maintenance et l’investissement font défaut que les populations peuvent mesurer combien le rail manque, combien il est nécessaires aux activités humaines, aux équilibres territoriaux, aux déplacements des habitants, au bien-vivre. […]

 

 

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