MARDI 26
NOVEMBRE
2013


Rapport introductif
par Gilbert Garrel, Secrétaire général de la Fédération CGT des Cheminots
Chères et chers camarades,
Ce congrès fera date dans l’Histoire de notre Fédération. Au moment de son ouverture, se joue l’avenir de la SNCF, du service public ferroviaire national comme celui du statut et du régime spécial de protection sociale des cheminots. Il n’y a ni le Front Populaire comme en 1936, ni des ministres progressistes comme en 1981 pour tenir le stylo législatif. Mais comme à ces deux époques de l’Histoire, il y a cette organisation syndicale réunie ici en congrès pour construire un rapport de force apte à faire changer le cap du gouvernement et de la Direction de la SNCF. Ce sera l’enjeu de notre 42ème congrès, nous sommes, à partir de ce moment, en responsabilité pour nous engager à mener la bataille syndicale et gagner « la voie du service public SNCF».
Si nous nous engageons ainsi dans la lutte, c’est que par le prisme de la SNCF, nous menons un combat bien plus large, celui d’une autre société plus juste, plus humaine, plus solidaire, au sein de laquelle la notion même de service public tient une place primordiale. Et cette société du futur, c’est à la jeunesse que nous la devons, celles et ceux que je croise dans ce palais des congrès depuis ce matin, mais aussi les générations futures. Cette jeunesse, dans quel environnement se construit-elle?
Une mondialisation capitaliste destructrice :
Durant ces trois dernières années qui nous séparent du congrès de Reims, il serait illusoire de prétendre retracer l’intégralité des évènements marquants sur le plan international, comme dans notre pays. Mais sans s’étendre au-delà du raisonnable, il est essentiel de faire quelques rappels qui sont autant d’éléments structurants du contexte.[…]
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